La taille et la démographie grandissantes de nos cités nous pressent de répondre à une double question : la ville de demain sera-t-elle pour ou contre l’Homme ? Sera-t-elle l’alliée ou l’adversaire de la nature ?

Face aux impacts destructeurs du changement climatique, nous devons régénérer les relations que la ville entretient avec le vivant. Nous pouvons agir et passer d’une logique de prédation de la nature à une logique de soin et de réparation de nos villes pour le bien-être de tous.

Tous les habitants, peu importe leur lieu de vie, devraient pouvoir vivre dans des quartiers plus beaux, plus ouverts et plus respirables. Pour ce faire, il ne suffira pas seulement de végétaliser quelques avenues ou de casser du béton. Il faut repenser la ville mais aussi la vie en ville ! Le défi peut être relevé par l’urbanisme et l’architecture qui ont le pouvoir de changer en profondeur le visage de nos villes, grâce à
l’organisation et la connexion des transports, grâce aux nouvelles technologies dont celle de l’IA.

Je souhaite que cette troisième édition de la BAP! d’Île-de-France contribue à cette reconnexion de l’urbanisme au vivant, à cette indispensable réflexion collective qui invite au débat les acteurs français et internationaux, les professionnels et élus, mais surtout le grand public.