Expositions permanentes :
Exposition« Tout garder/tout changer. Réparer et prendre soin des villes »
À l’Ancienne Poste, 3 avenue de Paris, 78000 Versailles / Entrée gratuite
Du mardi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 11h à 19h
« Tout garder/tout changer » vise à partager les solutions inventives et positives pour réparer et transformer les villes et les territoires, les adapter aux effets des dérèglements climatiques, les faire durer et ainsi trouver les justes équilibres.
Comme le propose la philosophe Eileen Christ, nous pourrions ainsi nous « féliciter des limites ». Autour de neuf narrations, illustrées par l’artiste Coline Hégron, et proposant une immersion dans des mondes réparés, se dévoilent des projets de territoires, d’architecture, d’urbanisme et de paysage qui répondent aux grands enjeux contemporains: risques d’inondation, de fragmentation sociale, réemploi et matériaux biosourcés, transformation de bâtiments existant et de zones commerciales, évolutions des tissus pavillonnaires…La scénographie, pensée par Atelier +1 et studio lebleu, invente des parcours et des mobiliers composés avec les portes des chambres du Village des Athlètes des JOP 2024, remployées dans le pavillon avant de vivre une troisième vie. L’exposition propose également une œuvre itérative à construire ensemble, car les solutions sont collectives !
Exposition portée par L’Institut Paris Region-
Frizon/ L’Institut Paris Region -
DJI/ L’Institut Paris Region -
Lucie Jean/ L’Institut Paris Region
« Nous voulons nourrir de nouveaux imaginaires positifs et créatifs pour renforcer le mouvement de réparation des villes et des territoires. »
Cécile Diguet
Studio dégel, co-commissaire de l’exposition
Christine Leconte
Architecte DPLG, co-commissaire de l’exposition
Exposition« 4° Celsius entre toi et moi »
À l’école nationale supérieure d’architecture, 5 avenue de Sceaux, 78000 Versailles / Entrée gratuite
Du mardi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 11h à 19h
Officiellement annoncée, la France connaîtra une hausse de +4°C des températures d’ici 2100.
Son climat aujourd’hui tempéré se transformera en un climat subtropical, avec ses canicules et ses sècheresses en été, de fortes pluies et inondations les autres saisons. Si l’on veut continuer à habiter Paris demain, les architectes doivent dès à présent regarder vers le Sud, vers ces climats subtropicaux, méditerranéen voir arides ou tropicaux, pour trouver des solutions pratiques pour construire, transformer les bâtiments et les villes pour résister à cette chaleur qui vient. L’exposition réunira des architectures anciennes et contemporaines déjà adaptées à ces climats plus chauds comme modèles de la ville future, ainsi que des tableaux représentant ce que pourrait être Paris en 2100.
Exposition portée par l’Ecole nationale supérieure d’Architecture de Versailles
« 4 degrés entre toi et moi » En 2100, la région parisienne pourrait ressentir un climat similaire à celui du sud de l’Espagne, du Mexique ou du Japon. Une hausse de +4°C transformera nos écosystèmes, déplaçant plantes et animaux vers le nord à une vitesse de plus d’un mètre par heure. Les villes, elles, devront s’adapter à des étés flirtant avec les 50°C, des sécheresses prolongées et des pluies tropicales.
À travers cette exposition, nous vous invitons à explorer des solutions vernaculaires issues des latitudes plus chaudes, à découvrir les pratiques contemporaines qui y répondent déjà, et à imaginer l’avenir des villes de l’Île-de-France adaptées à ce nouveau climat. Ensemble, réfléchissons à une architecture et à des espaces urbains capables de préserver la vie sous toutes ses formes face à ces bouleversements.
Sana Frini
Locus, Mexico City, commissaire de l’exposition
Philippe Rahm
Philippe Rahm architectes, commissaire de l’exposition
Exposition« Nous… le climat »
À l’école nationale supérieure de paysage, 10 rue du Maréchal Joffre, 78000 Versailles / Entrée 5€
Du mardi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 11h à 19h
Le Potager du Roi, laboratoire des paysages à venir
Nous vous invitons à découvrir l'exposition « Nous... le climat » au cœur du Potager du Roi de Versailles. Imaginée par l’Agence TER autour de Henri Bava, Michel Hössler et Olivier Philippe, cette scénographie interactive propose de ressentir, comprendre et agir face aux défis climatiques. Au cœur du jardin, une table monumentale longue de 300 mètres symbolise convivialité et réflexion. Elle invite à s’asseoir, partager, discuter et apprendre autour des métiers du paysage, au fil de plusieurs expériences sensorielles et ludiques. Conférences, ateliers et événements festifs animent cette exposition à ciel ouvert, où chacun peut devenir acteur pour le climat. Rejoignez cette promenade unique vers un avenir durable.
Proposition portée par L’École nationale supérieure de paysage
L’exposition « Nous... le climat », explore comment les métiers du paysage jouent un rôle clé face aux défis climatiques. Ces savoir-faire permettent de repenser nos liens avec l’environnement et d’imaginer des solutions concrètes. Cette exposition pour la BAP 2025, dans le Potager du Roi de Versailles, lieu d’apprentissage du paysage, invite à ressentir, comprendre et agir collectivement pour un avenir durable.
Henri Bava
Paysagiste urbaniste, commissaire de l’exposition
Michel Hössler
Paysagiste urbaniste, commissaire de l’exposition
Olivier Philippe
Paysagiste urbaniste, commissaire de l’exposition
Exposition« Les climats du paysage »
Au musée Lambinet, 54 boulevard de la Reine, 78000 Versailles / Entrée gratuite
Du mercredi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 10h à 19h
L’exposition « Les climats du paysage » explore la manière dont les environnements bâtis peuvent être transformés en écologies urbaines. Produisant un microclimat amélioré, chacune de ces écologies a la capacité d’augmenter la résilience de la condition urbaine face aux défis de la crise climatique.
Le propos illustre la manière dont ces nouvelles écologies urbaines peuvent être conçues et construites.
Une sélection de trois projets majeurs issus de la pratique internationale du Bureau Bas Smets démontre comment l’architecture paysagère peut répondre aux différents défis de la crise climatique : de l’amélioration du confort extérieur et de la réduction de la température perçue sur les abords de Notre-Dame à Paris, à la transformation d’une friche stérile à Arles en une écologie autosuffisante et résiliente, jusqu’à la création d’un parc des berges qui atténue la montée des eaux à Anvers.
Exposition portée par le Bureau Bas Smets-
Crédit Power Civa
“La crise climatique nous oblige à repenser nos villes comme des écologies urbaines. Ces projets partagent l’engagement de proposer des solutions concrètes face aux défis actuels, basées sur la recherche scientifique. Trois projets répondent à trois défis climatiques différents : la montée des eaux, le réchauffement climatique et la végétalisation de sols pollués et stérile. Entretenues et reproduites avec soin, ces écologies peuvent constituer des ressources pour un avenir durable.”
Bas Smets
Paysagiste, commissaire de l’exposition
Exposition« Quand la ville dort ! »
À l’entrée du jardin des étangs Gobert, place des Francine, 78000 Versailles
Accès libre, tous les jours de 9h00 à 21h00
Une immersion onirique dans la vie nocturne des espaces naturels régionaux
Lorsque le jour s’efface et que les humains se retirent, un bal mystérieux prend place au cœur des espaces naturels d’Île-de-France. Dans ces zones de refuge cernées par l’urbanisation, la vie animale s’active en secret. Des silhouettes inattendues se détachent dans la lumière des phares ; des ombres fantasmées surgissent, se nourrissent, s’abreuvent ou chassent sous la lueur de la lune. Au réveil, seules quelques traces discrètes témoignent de leurs passages furtifs.
Cette exposition en plein air présente une quinzaine de photographies saisies sur le vif par l’objectif du photographe Nicolas Davy. Dans le clair-obscur du crépuscule, elle capture une parenthèse onirique où la nature sauvage dialogue avec le silence de la ville…
Exposition portée par Île-de-France Nature-
Crédit Nicolas Davy
Nos villes abritent une nature insoupçonnée et fascinante. Parisien d’origine, j’ai découvert la photographie en explorant mon environnement immédiat et en m’orientant naturellement vers les animaux sauvages urbains.
Depuis quinze ans, je parcours l’Île-de-France pour capturer cette faune discrète, nichée dans les derniers interstices de nos villes encore libres ou en friche. Mon objectif est simple : montrer que la nature périurbaine est merveilleuse et loin d’être ordinaire, pour reconnecter les citadins avec la nature qui les entoure.
Pour la réalisation de cette exposition, j’ai eu à cœur de respecter les écosystèmes photographiés, saisissant des instants authentiques à l’aube ou au crépuscule, avec un matériel minimaliste, sans artifices. J’espère que ces images inciteront à redécouvrir le lien précieux entre l’urbain et le vivant.
Nicolas Davy
Photographe, commissaire de l’exposition
Exposition« Versailles avant-après / 2010-2030 »
À l’espace Richaud, 78 boulevard de la Reine, 78000 Versailles / Entrée gratuite
Du mercredi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 10h à 19h
20 ans de transformation urbaine
De la réhabilitation de l’ancien hôpital royal à l’émergence des quartiers de Gally et Satory en passant par la réalisation du pôle des Chantiers, de l’Office de Tourisme ou de la Biosphère, Versailles se transforme depuis plus de 10 ans.
Les architectes, urbanistes et paysagistes missionnés par la Ville se sont emparés de projets qui ont peu à peu métamorphosé, embelli et végétalisé l’espace public tout en changeant les usages.
À travers la simplicité du prisme visuel « avant-après », une série de photos, films et maquettes révèle au grand public de nombreuses réalisations passées, présentes et futures liées par une esthétique urbaine respectueuse de l’environnement architectural, urbain et végétal de la cité royale.
Exposition portée par la ville de Versailles
Les images parlent souvent plus que les mots.
Qu’il s’agisse d’une place devenue piétonne, d’un bâtiment historique réhabilité ou d’une friche urbaine transformée en espace vert, chaque comparaison entre l’avant et l’après raconte une histoire. Ces transformations, parfois subtiles, parfois spectaculaires révèlent non seulement des changements esthétiques, mais aussi des améliorations fonctionnelles et environnementales répondant aux besoins d’une ville en constante évolution.
À travers l’exemple du projet urbain d’une ville, l’exposition « Versailles avant-après » invite à se questionner : comment ces métamorphoses transforment-elles notre quotidien et notre façon de vivre ? Et surtout : était-ce mieux avant ?
Guillaume Lebigre
directeur de la communication, commissaire de l’exposition
Exposition « Petite Agora de la Métropole du Grand Paris »
Face au Château, avenue de Paris, 78000 Versailles / Entrée gratuite
Du mardi au vendredi : de 12h à 19h et le week-end : de 11h à 19h
Un espace de rencontre et de débat au cœur de la ville
Placée dans un positionnement névralgique, face au Chateau de Versailles et sur l'axe historique de l'avenue de Paris, la Petite agora de la Métropole du Grand Paris constitue un lieu unique de rencontre et de débat autour de l'architecture, de la ville et du climat pendant la biennale.
Pour illustrer les défis de la ville face au changement climatique, la Métropole a fait le choix ambitieux pour cette BAP! 2025 de construire un ouvrage en bois massif faisant appel à des techniques constructives simples, sobres et durables minimisant l'usage de l'acier et sans béton. La Petite agora de la Métropole du Grand Paris, conçue par Jean-Christophe Quinton, démontre ainsi la possibilité de construire des bâtiments très fonctionnels et de grande qualité esthétique tout en ayant un coût carbone le plus réduit possible.
Exposition portée par la Métropole du Grand Paris
La Petite agora prend place sur l’emblématique avenue de Paris à Versailles, face au Château. L’expressivité de sa forme tient à ses deux grandes fenêtres uniques en étroite relation avec son environnement : la première, horizontale, cadre le château ; la deuxième, verticale, cadre l’allée arborée le long des anciennes Écuries. Entre les deux, la charpente apparente en bois massif dessine une pente douce qui abrite la salle de spectacle de 150 places. Pensé comme un espace de rencontres et d’échanges au cœur de la ville, la Petite agora permet d’accueillir de multiples événements culturels : concerts, pièces de théâtre, conférences… C’est un lieu qui offre à ses usagers une expérience spatiale contrastée, à la fois ressentie verticalement et horizontalement simultanément. La structure de ce lieu crée une atmosphère chaleureuse grâce à une charpente constituée de poutres en lamellée-cloué. Ces dernières sont une innovation écologique, technique et économique qui fonde une écriture architecturale forte, destinée à être partagée par tous.
Jean-Christophe Quinton
Architecte, maître d’œuvre