Face au château les bâtiments de la Petite Ecurie, de la Maréchalerie et de la Forge édifiés par Jules Hardouin – Mansart et classés au titre des monuments historiques accueillent aujourd’hui le campus de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Versailles. C’est dans ce cadre que sera présentée l’exposition Augures.
Imaginée comme un laboratoire des nouvelles pratiques architecturales, cette partie de la Biennale montrera comment les innovations technologiques transforment les manières de construire la ville et ses territoires.
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Expositions : Augures, laboratoires des nouvelles pratiques architecturales
COMMISSARIAT : DJAMEL KLOUCHE
Avec la première Biennale d’architecture et de paysage de la Région Île-de-France, ce sont les enjeux de civilisation, les espoirs, les rêves que portent l’architecture et le paysage qui s’ouvrent au grand public. Destinés à tous, les espaces de la Biennale dans l’École sont conçus pour une rencontre décisive avec l’architecture d’aujourd’hui et de demain.
Le parcours imaginé par Djamel Klouche, architecte urbaniste, est une promenade entre passé, présent et futur. L’entrée de la Biennale se fait par la cour de la Maréchalerie, où intervient Didier Fiúza Faustino, puis elle conduit à la gypsothèque, où le musée du Louvre conserve les immenses moulages de chefs-d’œuvre antiques.
Après la gypsothèque, on entre dans la nef transformée en Agora. Là, 23 équipes d’architectes du monde entier font le point sur leurs recherches à partir de projets concrets ou d’ateliers immersifs. Ce « laboratoire » propose des clefs pour aider chacun, professionnel ou néophyte, à chercher des réponses aux défis posés par la COP21.
Dans les cours, on trouve enfin trois pavillons imaginés par trois agences internationales : un café d’été (Piovenefabi), une classe d’été (Go Hasegawa) et la Petite école d’architecture pour les enfants (MOS Architects).
- Construire le territoire – Building territory/Luciano Aletta, Cyrus Ardalân, Ophélie Dozat, Lucien Dumas, Théo Tostivint avec Arthur Crestani
- World Transformation Center / Architecture Workroom Brussels
- La Seine Monte – Métropole Instable – La Seine Monte – Invisible Metropolis / AWP office for territorial reconfiguration + ITAR
- In Ground We Trust / Barrault Pressacco + Giaime Meloni
- Foundations – Tirana Student City / baukuh, LIST, F&M ingegneria, Abkons, BODA’
- Murs mouvants, Pour un habitat adaptable – Moving Walls, Living in an adaptable habitat / Sabri Bendimerad et Monique Eleb avec Mickaël Papi et Simon Vallery
- How to Live in a Jungle / Black Square
- Archaïque feat. Contemporain / CAB + Martial Marquet
- Programming the Perpetual Unknow / Appareil + IAAC
- Situations Vertueuses du Passé Industriel et Quelques Idées pour la Métropole Climatique à Venir – Virtuous Situations from the Industrial Past and some Ideas for the ‘Climatic Metropolis’ to Come / CENTRAL ofaau + Maxime Delvaux
- Bassin +2° – +2°C Pool / Concorde + Milena Charbit + Emma Thébault
- Gold Rush, Ice shanties for cryptocurrency miners / Fosbury
- Troglodyte Living / Matteo Ghidoni + Jean-Benoît Vétillard
- Living on Earth / GRAU
- Ideorama / Institut Palmyre
- OIKOS – A House Between / Kuehn Malvezzi + Plan Común
- Room or the Very Flat Building / L.A.
- Topographies Métropolitaines – Metropolitan Topographies / NP2F
- Occupé à habiter, mémoire organisée des squats – Occupied with Life, organized memory of squats / Post-Office Architectes, David Fagart + Line Fontana + François Leininger avec Luca Pattaroni, LaSur EPFL et Thierry Buache
- Un Urbanisme Climatique : l’Exemple du Parc de Taichung, Taiwan – A Climate-based Urbanism : the example of Central Park, Taichung Taiwan / Philippe Rahm Architectes avec Mosbach Paysagistes et Ricky Liu & Associates
- Digital Rooms, Sea Cabling and Data Centers: the Portolan map of the new economy / Raumplan + Delfino Sisto Legnani + Andrea Belosi
- Mirage / Maria Fernanda Serna + Sibille Vieira
- 2100 – Les Nouvelles Alliances de la Métropole Domestique – New Alliances of the Domestic Metropolis / UR + Peaks + Altitude 35 + ZEFCO avec Antoine Espinasseau, Marie Cazaban Mazerolles et Julien Claparède Petitpierre
Entrée gratuite
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Expositions : Échappées Belles
COMMISSARIAT : NICOLAS GILSOUL
Échappées belles évoque à la fois la promenade et la menace évitée de manière heureuse.
Face aux conséquences du changement climatique et de l’anthropisation de la Terre, mégalopoles, métropoles et petites villes s’engagent et s’adaptent pour survivre. Elles inventent, innovent et transforment la pensée même de l’urbanisme. Ces villes « résilientes » transforment les malheurs et les risques en moteurs de reconquête urbaine. Les effets de leurs aménagements sont locaux et globaux.
La Biennale d’architecture et de paysage de la Région Île-de-France accueille ici un road-movie de 25 escales. Chaque voyage est une invitation à la promenade et l’occasion de découvrir à la fois une stratégie de résilience et un nouvel allié, un héros, animal ou végétal, qui jardine les lieux.
Les paysages choisis dans le jardin méconnu de la Région Île-deFrance sont le fruit d’une reconquête écologique et sociale des blessures ouvertes du territoire. Carrières, gravières, sablières, décharges, terres contaminées et sites industriels cicatrisent sous l’œil d’un bestiaire fragile et fascinant. Trois grandes stratégies sont à l’œuvre : le Nappage, l’Immersion et l’Oubli.
En Inde, en Amériques, au Moyen-Orient ou en Asie, Échappées belles présente 12 stratégies de reconquête complémentaires qui répondent à des dynamiques dépassant l’échelle régionale : l’érosion des côtes urbaines, la montée des océans, les pluies intenses ou trop rares, les canicules, les ressources, la crise de la biodiversité, la gestion de nos déchets et la révolution des mobilités.
Bon voyage !
Accès libre